EXPOSITION PROPOSÉE PAR SHUKUKO VOSS-TABE
KOROMO
Regards sur la culture vestimentaire japonaise
avec :
Anne-Laure Coullomb, Cécile Feilchenfeldt, Fiona Crestani, Marie-Hélène Guelton, Ysabel de Maisonneuve, Pietro Seminelli, Christina Leitner, Maïté Tanguy, Lily Alcaraz & Léa Berlier, Luc Druez, Aboubakar Fofana, Peggy Derolez
■ Paris
du 26 mai au 6 juin 2015
mingei - JAPANESE ARTS - PHILIPPE BOUDIN / MAIKO TAKENOBU
5, rue Visconti 75006 Paris
tél: +33 (0)9 67 23 61 51
mobile: +33 (0)6 09 76 60 68
www.mingei-arts-gallery.com
Anne-Laure Coullomb
www.annelaurecoullomb.com
Cécile Feilchenfeldt
www.cecilefeilchenfeldt.com
Fiona Crestani
f.crestani@sbg.at
Marie-Hélène Guelton
www.shibori-textiles.com
Ysabel de Maisonneuve
www.ysabel-de-maisonneuve.com
Pietro Seminelli
www.seminelli.fr
Christina Leitner
www.textiles-zentrum-haslach.at
Maïté Tanguy
maite.tanguy@aliceadsl.fr
Lily Alcaraz & Léa Berlier
www.lilyetlea.fr
Luc Druez
www.lcd-textile-edition.com
Aboubakar Fofana
www.aboubakar-fofana.com
Peggy Derolez
www.peggyderolez.com/contact.html
Regards sur la culture vestimentaire japonaise
I, Shoku, Ju – 衣、食、住 – l’habillement, la nourriture, l’habitation : ces trois mots japonais désignent ce qui est essentiel pour vivre. On peut se demander pourquoi I – l’habillement vient en premier, et non Shoku – la nourriture, ni Ju – l’habitation. Est-ce simplement que la phrase sonne mieux ainsi ou bien cet ordre a-t-il une signification ? On ne saurait répondre, mais ce qu’on peut affirmer, c’est que la culture vestimentaire au Japon occupe une place très particulière ; depuis des siècles, les Japonais sont en effet très soucieux du style et de l’habillement.
Pendant les presque 205 années sans guerre intérieure de l’époque Edo, qui a suivi les périodes
Muromachi (Sengoku jidai) puis Momoyama, au cours de laquelle le pays entier était tenu sous le Shoguna, la culture a été extraordinairement florissante dans tous les domaines. L’art vestimentaire n’a pas fait exception : les élites – les aristocrates et les familles de samuraïs, – mais aussi les simples citoyens, marchands, les paysans et pêcheurs ont développé un sens élevé de l’esthétique. Les maîtres charpentiers, les sapeurs-pompiers, les armateurs, pour ne citer que quelques exemples, ont créé leurs propres styles vestimentaires : les femmes de paysans montrant même une extrême habileté et un goût admirables dans la confection d’habits et dans le raccommodage des vêtements de leur familles.
Les treize créateurs autrichiens et français dont nous présentons les œuvres dans cette exposition rendent hommage à cette culture vestimentaire en s’inspirant de différents sujets tirés de la littérature et de l’histoire politique ou sociale japonaise.
Ces créations contemporaines seront confrontées à un ensemble de vêtements du Japon ancien.
Look at the Japanese Sartorial Culture
I, Shoku, Ju –衣、食、住 , clothing, food, housing, these three laconic Japanese words describe that which is essential for living. One may ask oneself why I- the clothing comes first and not Shoku -food or Ju- housing. Is this just because the phrase sounds better this way, or is there a significance to this order?
We do not know the answer, but can affirm that the culture of clothing occupies an important place amongst all levels of the Japanese population. The Japanese have been concerned about style and clothing for many centuries.
During the epoque of Edo, which followed the Warring States Periods (Sengoku jidai), during which the entire country was under the shogunate - a historic period of 250 years almost without interior war - the entire culture was blooming in all areas.
The dress culture was no exception: Not only the elite - the aristocracy and families of warriors, but also the simple citizens and peasants developed their aesthetic senses.
Master carpenters, firefighters, boat owners, for example, created their own dress code. Even farmers wives showed great skill and admirable taste in manufacturing clothing and repairing clothing for their families.
The thirteen French and Austrian creators we want to introduce here pay homage to this dress culture, inspired by subjects from literature as well as political and social Japanese history.